À Gravelotte, ville mosellane anciennement occupée par les Allemands, le Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion, signé de l’architecte Bruno Mader, prend racine dans une région marquée par l’histoire.
Du métal patiné froid et sombre en bardage, faisant référence aux armes et canons, à la forme brutaliste de l’édifice symbolisant la violence de l’époque, en passant par les ouvertures dans la toiture aux pentes irrégulières évoquant les destructions : tout l’espace est conçu autour de l’idée d’une certaine tension dramatique. Puis au fil du parcours à travers les salles d’exposition, au fur et à mesure que l’on se rapproche de la réconciliation franco-allemande, la construction s’ouvre sur le paysage apaisant de la campagne environnante. Une façon subtile de revivre le passé pour mieux comprendre le présent ?