Inondations, sécheresses, vagues de chaleur, séismes… : d’une catastrophe à l’autre, le changement climatique à l’échelle mondiale fait peser des menaces grandissantes sur les populations et les économies. La fréquence des phénomènes extrêmes continuera d’augmenter. Si l’intensification de ces événements climatiques est à l’œuvre, sur quelles solutions l’architecte peut-il s’appuyer pour influer sur l’autonomie de la société de demain et relever le défi du bien-être de la population dans un environnement de proximité ? Faut-il s’opposer à l’aléa ou en réduire au maximum les impacts ? Devenue majeure dans la recherche sur les risques, la notion de résilience appliquée à l’architecture pourrait bien être vectrice d’innovation et créatrice de futur. Qu’elle soit l’objectif d’un territoire, d’une ville ou d’un bâtiment, elle vise à offrir à tous une meilleure protection face aux catastrophes et aux perturbations multiformes. Déployée comme une stratégie, elle propose des solutions destinées à prévenir et à s’adapter aux menaces et bouleversements majeurs posés notamment par les dérèglements climatiques, séismes, inondations et nouveaux risques. Mais si l’architecture doit proposer aujourd’hui des réponses justes au changement climatique et aux contraintes environnementales, elle ne peut en aucun cas laisser dans l’ombre, l’approche sensible et l’émotion. « La construction, c’est pour faire tenir. L’architecture, c’est pour émouvoir ». Les mots de Le Corbusier prennent ici tout leur sens. Comment alors composer avec le vent, la pluie, le soleil ? A l’écoute du climat, l’architecture se met à son diapason. Si elle est capable de protéger, elle continuera d’ouvrir sur l’espace imaginaire.
Dans cette perspective, « Turbulences » propose aux candidats de concevoir un lieu de vie (logements, bureaux, écoles…) intégrant besoin d’innovation, créativité et prise en compte des mutations climatiques, destiné à faire face aux grands défis de demain.
Bâtir pour se protéger des risques climatiques exige une réflexion constructive qu’il s’agisse d’implantation, de forme, de matérialité, de mise en œuvre. Et une part de rêve, à l’écoute des éléments, pour donner matière à vivre. En utilisant toutes les caractéristiques techniques et esthétiques de l’acier, les candidats devront concevoir un projet novateur capable de répondre aux enjeux cruciaux des mutations climatiques.
Composés d’architectes, d’ingénieurs, de journalistes et d’experts de la construction acier, le jury sera présidé par Thomas Corbasson, architecte, fondateur de l’agence Chartier-Corbasson.
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