Bjarke Ingels ou l’ascension fulgurante d’un jeune architecte danois (né en 1974) qui, en quelques années, a su redéfinir l’horizon à travers le monde. Kaspar Astrup Schröder l’a suivi dans son incroyable parcours pendant sept ans de Copenhague en passant par New York avec pour questions : « Quel genre de maison je souhaiterais ? », « Quelle vie je veux vivre ? ».
SYNOPSIS
Un portrait intime de la star mondiale de l’architecture contemporaine, le danois Bjarke Ingels. Jeune homme, Bjarke Ingels rêvait de créer des dessins animés. Aujourd'hui, il est reconnu comme « l'un des plus grands noms de l'architecture contemporaine » par le Wall Street Journal ou comme « l'une des 100 personnalités les plus influentes au monde » par Time Magazine. Big Time suit Bjarke pendant sept années (2009-2016) au cours desquelles il tente de réaliser le plus grand projet de sa carrière. Nous sommes ici plongés avec Bjarke dans les affres de la création comme dans les interminables mais indispensables compromis que son travail implique.
⇒ La société Bjarke Ingels Group (BIG) a été chargée de la conception et la construction de l'un des gratte-ciel qui remplacera les Tours Jumelles qui se s'ont effondrées le 11 septembre 2001 à Manhattan. Alors que Bjarke crée un bâtiment qui va changer le ciel de New York, il est frappé par des problèmes de santé. Le film offre un regard intime sur l'architecte danois innovant et ambitieux, que le monde célèbre comme un génie.
BANDE ANNONCE de BIG TIME (source MK2) :
NOTE DU RÉALISATEUR - Par Kaspar Astrup Schröder
L'architecture m’a toujours fasciné. Je souhaitais transmettre une autre image de l’architecture. J’ai rencontré Bjarke grâce à une amie qui est devenue architecte dans son agence. Je connaissais le parler clair et limpide de Bjarke. Lorsque l’aventure New Yorkaise s’est présentée, je l’ai suivi. Dès lors, le film a suivi le développement d’une agence d’architecture locale danoise à une agence d’envergure internationale autour d’un des architectes les plus innovants du moment.
L’agence new yorkaise a évolué très rapidement. Je découvrais sous quelle pression vivait Bjarke. Lorsque ses problèmes de santé ont surgi la pression s’est accentuée et je me suis rendu compte rapidement que le sujet du film pouvait devenir universel, qu’il avait ce potentiel-là. Pas seulement celui de faire découvrir ce monde passionnant de l’architecture, et ma fascination pour « le cerveau » qui œuvre derrière tout cela, mais aussi le potentiel de réaliser un portrait plus général sur l'homme moderne et ses choix qui l’amènent à être heureux.
Nous nous connaissions bien avec Bjarke, c’est une personne très ouverte, qui a les pieds sur terre, et durant ses six années de réussite fulgurantes, je ne l’ai pas vu changer. Le challenge était de le saisir dans ses moments de solitude, lui qui travaille en permanence.
Mon but est de donner un regard exclusif sur Bjarke Ingels mais aussi un regard sur un monde de création où les rêves peuvent devenir réalité.
J'ose espérer que le film raconte une histoire au sujet de l’architecture, grâce auquel les spectateurs peuvent y trouver un espace de réflexion qui tend vers la question : « Quel genre de maison je souhaiterais ? », mais aussi, à un autre niveau, une question du type « Quelle vie je veux vivre ? ».
⇒ Lire l'interview de Bjarke Ingels parue dans Architectures À Vivre