Construite en 1877 en plein cœur du quartier Saint-Gilles, la Patinoire royale a déjà vécu plusieurs vies – garage, parking, et même dépôt d’armes pendant la Seconde Guerre mondiale. Classée Monument historique en 1995, elle est finalement acquise en 2007 par un couple de collectionneurs et galeristes, qui confient la restauration du bâtiment à l’architecte Jean-Paul Hermant, et la scénographie et l’organisation des circulations à l’architecte d’intérieur Pierre Yovanovitch. En résulte un écrin aux subtiles traces néoclassiques, dédié à la création moderne et contemporaine, réparti en deux ailes. La partie plus récente de la construction est consacrée aux activités de la galerie de Valérie Bach. Et sous la charpente de bois et métal qui chapeautait la piste de patin à roulettes, des expositions thématiques seront baignées par la lumière provenant des fenêtres en arc de la magistrale rosace de la façade principale. Dans la nef centrale de la halle, un escalier enveloppé dans une grande boîte blanche débouche sur une passerelle suspendue offrant à un point de vue saisissant sur les œuvres… tout autant que sur ce patrimoine architectural.